Malgré une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur une possible ingérence chinoise dans les affaires canadiennes, rien ne prouve que Pékin ait commis des actes répréhensibles lors des élections fédérales de 2019.
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C’est ce qu’a évoqué la commissaire Brendra Lucki dans une lettre envoyée lundi à la commission de la Chambre des communes chargée d’étudier une éventuelle ingérence de la Chine dans le vote de 2019, lettre obtenue par « The Globe and Mail ».
« Dans le contexte de l’élection générale fédérale de 2019, la GRC n’a mené aucune enquête criminelle sur des activités liées aux élections, car il n’y avait aucune preuve à l’époque. Cela dit, la GRC peut confirmer qu’elle enquête actuellement sur des activités d’ingérence plus larges d’acteurs étrangers », a écrit Mme Lucki dans sa lettre.
Pourraient à terme « nuire à la conduite des affaires internationales, à la défense du Canada ou de tout État allié ou associé au Canada », les détails de ces enquêtes ne peuvent être divulgués, a également indiqué la commissaire Lucki.
Interrogé à ce sujet lors d’un point de presse, le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, a indiqué ne pas pouvoir commenter cette enquête, mais il a néanmoins rappelé qu’un comité d’experts avait confirmé « qu’en 2019 et 2021 les élections étaient libres et démocratique ».
Rappelons que le commissaire aux élections refuse de révéler si une enquête a été ouverte ou non sur une éventuelle ingérence chinoise dans les élections de 2019.
Source : www.journaldemontreal.com