À partir du 3 août dans tout le Québec, les rassemblements jusqu’à 250 personnes seront possibles. Auparavant, la limite était de 50 personnes.
Une mesure attendue qui arrive en retard
Alors qu’elle était attendue mi-juillet, la décision d’augmenter la limite des rassemblements sera officiel qu’à partir de début août. Cette nouvelle règle s’applique aux lieux publics et non aux rassemblements intérieurs et extérieurs d’une résidence privée ou d’un chalet qui, eux, sont toujours fixés à 10 personnes.
L’industrie de l’événementiel à moitié satisfaite
Pour l’ADISQ (Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo), cette annonce leur permettra de renouer avec le public et d’essayer d’aller de l’avant. Les temps étant durs pour cette industrie.
Pour les théâtres cependant, certains se réjouissent car leurs salles pourront se remplir davantage, tandis que d’autres sont toujours bloqués par les réglementations sanitaires qui empêche d’accueillir plus de monde. Par ailleurs, les grands théatres du Québec pouvant contenir quelques milliers de personnes.
Lorsque l’on sait qu’une représentation est rentable dès que 80% de la salle est remplie, le gouvernement devra mettre en place des aides et donner des garantis pour assurer la survie du secteur.
Les grands événements toujours interdits
Les festivals et les grands événements demeurent toutefois interdits jusqu’au 31 août « en raison des risques importants de contagion et de transmission du virus ».
Une reprise avec prudence
Le gouvernement appelle à la prudence et au maintien des règles et des consignes d’hygiène afin que le virus ne reprennent pas dans la province.
« La collaboration de tous, notamment par l’application de la distanciation physique, le lavage des mains et le port du masque ou du couvre-visage lorsque cela est indiqué, est essentielle afin d’assurer le succès de cette nouvelle étape », a fait valoir le conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique Richard Massé.
À noter que dans d’autres pays, l’assouplissement des règles à entraîner une augmentation du nombre de cas qui pèse sur une potentielle deuxième vague de la COVID-19.