Actualité au Québec – Les syndicats des enseignants préparent des « actions de perturbation », « des commandos » et des « coups d’éclats » afin de se faire entendre auprès du gouvernement. Ces actions symboliseront leur ras-le-bol. Une grève serait à envisager si rien ne bouge.
Les enseignants veulent « augmenter la mobilisation d’un cran »
Alors qu’ils sont en négociation depuis presque un an avec le gouvernement de Mr Legault, les enseignants se disent prêt à « augmenter la mobilisation d’un cran » avec des « actions de perturbations ». Leur but ? Se faire entendre et faire avancer les négociations qui sont au point mort avec le gouvernement. Récemment, les infirmières ont aussi manifesté pour montrer la surcharge de travail face à laquelle elles se trouvaient en réalisant des manifestations « surprises« .
Un plan de mobilisation adopté au cours des derniers jours par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) a été obtenu par Le Journal. Dans ce plan de mobilisation, on apprend qu’un tiers des syndicats se disent « prêts à envisager la grève à court terme« . D’autres préfèrent qu’une « éventuelle grève survienne après une gradation des moyens de pression sur une période de quelques semaines« .
« Une grève, c’est une amélioration des conditions de travail des enseignants, dit-elle. Et quand les conditions sont au rendez-vous, ça permet de donner un bien meilleur service à l’ensemble des élèves » a annoncé Josée Scalabrini, présidente de la Fédération.
Des répercussions sur l’administration, mais pas sur les enfants
Les profs veulent rassurer les parents d’élèves : « Ce ne sont pas les enfants et les parents qui seront touchés, c’est l’administration » précise Mme Scalabrini.
Ainsi, les enseignants mèneront diverses actions contre l’administration. Par exemple, les professeurs ne répondront plus aux courriels professionnels en dehors de leurs heures de présence à l’école. Ils ne participeront plus aux rencontres organisées par les directions et quitteront l’école dès que leurs tâches seront terminées. Lors des journées pédagogiques, ils effectueront leurs tâches uniquement en télétravail.