Alors que nous sommes déjà à la moitié de l’été, la rentrée approche à grand pas sans pour l’instant aucune indication donnée par le gouvernement. L’opposition attend des précisions de la part du ministre de l’Éducation sur cette rentrée scolaire particulière.
Un silence qui montre l’incertitude face à la situation
Nous arrivons à 3 semaines de la rentrée scolaire et aucune nouvelle sur les mesures qui vont devoir être prises par les élèves, les enseignants et les parents lors du retour à l’école. La porte-parole libérale en éducation, Marwah Rizqy, invite le ministre de l’Éducation a sortir de son silence qui se fait trop long.
« C’est très clair que ce n’est pas clair « , a-t-elle affirmé sur le ton de l’ironie. « On parle de la responsabilité du ministre. Ça prend du leadership en temps de crise et en ce moment, il est aux abonnés absents.«
Depuis l’annonce des grandes lignes en juin dernier des grandes lignes de son plan de rentrée, aucun signe. Le plan, lorsqu’il a été présenté, consisté à former des « bulles » de six élèves dans les écoles.
Pour sa part, la députée péquiste Véronique Hivon, déplore que la situation n’évolue pas : « Je ne peux pas croire qu’on est rendu le 3 août et qu’on n’a pas un plan plus clair et plus précis, et surtout, des investissements d’annoncés pour accompagner les écoles sur les enjeux logistiques de santé publique, mais surtout sur les enjeux de soutien et d’accompagnement »
Les enseignants et les parents attendent alors qu’en Ontario ça bouge
La semaine dernière, l’Ontario a dévoilé son plan de rentrée scolaire en écoutant les avis d’expert dans le domaine. Parmi les mesures annoncé, le port du masque sera obligatoire dès la 4e année en Ontario.
Parmi ceux concernés par cette rentrée particulière, on retrouve les enseignants. Ces derniers souhaitent avoir des précisions sur le mode de fonctionnement de la rentrée et des moyens qui vont être mis en place afin de permettre la sécurité des élèves.
L’organisation de classes en ligne pourrait par ailleurs nuire à la sociabilité des enfants préviennent les parents. Ainsi, le gouvernement va devoir trancher si ces dernières vont avoir lieu en ligne, de manière hybride, ou totalement en présentiel.