Immigration – Le gouvernement fédéral avait fait l’annonce cet été afin de remercier les travailleurs temporaires qui ont aidé à surmonter la première vague de la COVID-19. Les « anges gardiens », comme le gouvernement les avait nommé, attendent toujours leur résidence permanente.
Une promesse de résidence qui met du temps à se mettre en place
Le ministre fédéral de l’Immigration, Marco Mendicino, avait annoncé ce nouveau programme qui remerciait les travailleurs temporaires du domaine de la santé. Ce programme avait pour but de donner la résidence permanente aux « anges gardiens » qui ont aidé à pendant la première vague de la COVID-19. Cependant, à l’heure actuelle, rien n’est encore vraiment mis en place.
» Le processus de candidature pour cette initiative s’ouvrira dans les mois à venir « , a déclaré un porte-parole du ministère de l’Immigration, interrogé à ce sujet cette semaine. Un ensemble de critères avaient été évoqué lors de l’annonce mais aucune certitudes sur les critères à remplir pour l’admissibilité. Le gouvernement continue de peaufiner les détails.
Un porte-parole du ministre a déclaré que le gouvernement voulait s’assurer que le programme soit équitable. «Nous sommes dans les dernières étapes de la définition des détails et des critères», a indiqué Alexander Cohen.
Le critère de demandeur d’asile pose problème
Si l’on ne sait pas grand chose sur les critères de ce nouveau programme, nous connaissons déjà les grandes lignes qui ont déjà été évoquées par le gouvernement. Ainsi, le candidat doit avoir demandé l’asile au Canada avant le 13 mars 2020 et avoir occupé des emplois très spécifiques pendant un minimum de 120 heures entre le 13 mars et le 14 août 2020.
Beaucoup de questions se sont posées sur des cas particuliers : que se passe-t-il si une personne n’atteint pas les 120 heures car elle a été atteinte de la COVID-19 ? Un des autres problèmes le statut de demandeur d’asile qui est facilement demandable si l’on provient des Etats-Unis.
En effet, l’Entente sur les tiers pays sûrs entrée en vigueur en 2004 entre le Canada et les Etats-Unis assure une asile mutuelle aux personnes traversant la frontière. Ainsi, un américain peut se faire refuser à la frontière mais une fois qu’il est rentré à l’intérieur du Canada ( et cela peut importe si cela est fait légalement ou non ) a le droit de demander l’asile.
L’Actualité annonce que près de » 58 625 personnes sont entrées au Canada à travers des passages non officiels depuis 2017 et ont demandé le statut de réfugié. La grande majorité de ces personnes sont arrivées au Québec. «