Politique au Québec – Québec solidaire propose une nationalisation partielle des principaux composants de la filière batterie : le lithium et le graphite. Le but de cette proposition est d’assurer que les ressources présentes sur le sous-sol québécois ne sont pas utilisées par des entreprises aux pratiques douteuses.
Québec solidaire veut empêcher que « le sous-sol québécois accessible comme un véritable bar ouvert aux entreprises privées«
Alors que la CAQ est entrain de négocier avec des entreprises d’ailleurs dont on ne connaît pas vraiment les valeurs, Québec solidaire propose une nationalisation partielle des entreprises qui ont accès aux ressources comme le lithium ou le graphite. Ces composants servent énormément dans la fabrication de batterie et sont présents sur le sol québécois.
Pour le député solidaire, Vincent Marissal, « Le modèle actuel d’exploitation des ressources est défectueux et désavantageux pour les Québécois et les Autochtones. Nous devons être en plein contrôle de la ressource pour faire face aux défis de l’avenir c’est pourquoi nous proposons de faire ce qu’on a fait avec Hydro-Québec dans le passé. Le lithium est à la croisée des chemins, cette ressource-là est à nous, il ne faut pas la laisser filer aux mains d’entreprises aux pratiques douteuses. Ça prend une société d’État respectueuse des droits des Autochtones qui planifie et maîtrise cette industrie«
« Le Québec doit se mettre en mode transition et nous mener vers une réelle autonomie dans le respect de la capacité de nos sols. Le lithium et le graphite sont des ressources non renouvelables, il faut les extraire de manière responsable. De son côté, la CAQ a une vision extractiviste et veut rendre le sous-sol québécois accessible comme un véritable bar ouvert aux entreprises privées« , dénonce Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire.
tenter de nationaliser certaines mines de lithium et de graphite à la suite de négociations de gré à gré.Québec solidaire propose donc d’adopter une loi sur l’expropriation minière et tenter de nationaliser certaines mines de lithium et de graphite à la suite de négociations de gré à gré. Pour Vincent Marissal, le Québec a des ressources à sa disposition et doit « en prendre soin et d’en contrôler l’exploitation, de garder un oeil sur la transformation et de nous assurer que les revenus restent ici, le tout dans un objectif stratégique de transition« .