L’annonce a été faite hier sur la page web du comité comité parlementaire, Justin Trudeau témoignera jeudi de 15h à 16h. Le témoignage de M.Trudeau aura lieu devant le comité des Finances et aura comme sujet l’affaire WE Charity.
Un témoignage attendu d’un premier ministre en fonction
Justin Trudeau témoignera donc devant le comité des Finances jeudi 30 juillet à 15h. Ce témoignage est historique puisque l’on ne compte que cinq premiers ministres en fonction à avoir témoigné devant des comités ou des commissions royales dans l’histoire du Canada, selon la Bibliothèque du Parlement.
L’opposition demande des explications à Trudeau dans l’affaire WE Charity et l’attribution du au programme de bénévolat étudiant. Le témoignage de M.Trudeau a pour but d’éclaircir certains points ainsi que de calmer l’opposition qui demande une démission de Trudeau.
Par ailleurs, Katie Telford, chef de cabinet de M.Trudeau, donnera sa version des faits dans le dossier à 16h15.
À noter que Trudeau est aussi visé par une enquête à l’éthique pour la même affaire. C’est la troisième que cela se produit, les deux fois précédentes, Trudeau n’avait reçu qu’un blâme.
De nouvelles informations dans l’affaire WE Charity
Une série de documents a été fourni au comité des Finances lundi. Parmi ces documents, on y trouve une entente entre WE Charity et Ottawa sur la manière d’utiliser les fonds alloués. Ainsi, sur les 900 millions qui doivent servir au programme de bénévolat étudiant, seulement 500 millions y seront réellement alloués.
Le montant de 900 millions avait été annoncé en avril lorsque le fédéral a annoncé la mise en place d’un programme de Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant (BCBE).
Une source gouvernementale a annoncé lundi que la somme avait changé en mai suite à des recommandations d’Emploi et développement social Canada. Cette somme serait alors passée de 900 millions à 500 millions. Or, aucune communication n’a été réalisé à ce sujet.
Parmi les autres informations transmises au comité des Finances lundi, on apprend que WE Charity était en concurrence avec des organisations comme La Croix-Rouge canadienne, Universités Canada et Centraide pour l’administration du programme.