Il l’avait annoncé en début de semaine, Trudeau a témoigné devant le comité de la Chambre des Finances dans l’affaire WE Charity. Il a été entendu afin de savoir si ses liens avec l’association ont joué dans l’attribution du programme de bourses.
Rien n’a influencé le choix de WE Charity malgré les liens avec le gouvernement
Trudeau a déclaré devant le comité de la Chambre des Finances qu’il n’a été mis au courant que » quelques heures » avant l’annonce que WE Charity avait été recommandé pour le programme de bourses.
« Lorsque j’ai appris que l’association WE Charity était recommandée, j’ai repoussé. » a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs déclaré qu’il n’a en aucun cas communiqué avec les frères Kielburger pendant le processus de sélection. Lorsqu’il a appris que WE Charity avait été choisi, il savait que les connexions avec sa famille allaient ressortir.
Des liens qui n’auraient pas dû poser problème
Auditionné en même temps que Trudeau, Mme Telford, cheffe de staff de Trudeau, a déclaré que pour eux les liens entre la famille Trudeau et WE Charity n’auraient pas dû poser problème. En effet, la femme de Trudeau, Sophie Gregoire Trudeau, avait déjà été mis hors de cause dans une précédente enquête à l’éthique.
Le critique financier conservateur Pierre Poilievre a déclaré que « personne ne croit » que Trudeau ne savait pas que sa famille était payée.
Un choix entre WE Charity et ne pas faire programme de bourses
Trudeau a dit à répétitions qu’il n’y avait pas vraiment de choix. En effet, le service public ne lui a pas transmis une liste d’organisme fournie. Il a pas ailleurs déclaré que WE Charity était la seule organisation qui pouvait s’occuper d’un tel montant à gérer (912 millions de dollars).
« Le choix n’était pas entre les fournisseurs, mais entre aller de l’avant avec WE Charity pour réaliser le programme ou ne pas aller du tout de l’avant avec le programme« , a déclaré M. Trudeau.
Au départ, Trudeau espérait que le Service Jeunesse Canada aurait pris en charge le programme de bourses étudiante. Cependant après avoir vu qu’ils ne pourraient pas être assez réactif ni assez rapide dans le déploiement, ils ont fait marche arrière en proposant WE Charity comme remplacement.
Évidemment la pandémie lié à la COVID-19 n’a pas permis au gouvernement de prendre son temps et d’explorer d’autres options.