Une influenceuse franco-algérienne nommée Sofia Benlemmane a été convoquée devant la justice française pour des propos jugés haineux tenus sur les réseaux sociaux. Son procès est prévu pour le 18 mars prochain, suite à son interpellation et sa garde à vue en janvier. Cette affaire s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue des influenceurs sur les plateformes numériques.
Une influenceuse dans le collimateur de la justice
Sofia Benlemmane, influenceuse franco-algérienne active sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, se trouve au cœur d’une polémique judiciaire. Interpellée le jeudi 9 janvier, elle a été placée en garde à vue pour des faits de « menaces de mort et provocation publique à la haine ». Après sa comparution devant le parquet de Lyon, elle a été convoquée pour un procès prévu le 18 mars.
L’affaire a éclaté suite à la diffusion de vidéos controversées sur ses comptes de médias sociaux. Dans l’une d’elles, filmée dans les rues de Lyon en septembre, l’influenceuse aurait proféré des insultes à caractère antisémite, déclarant notamment « Allez en enfer, sale race de juifs », selon les informations rapportées par Le Figaro.
Un phénomène croissant de poursuites judiciaires
Le cas de Sofia Benlemmane n’est pas isolé. Plusieurs influenceurs franco-algériens ont récemment fait l’objet d’interpellations pour des propos similaires. Comme le souligne France Info, ces arrestations s’inscrivent dans un contexte de lutte contre les appels à la haine et à la violence sur les plateformes numériques.
Un autre cas notable est celui d’Imadtintin, un influenceur algérien dont le procès, initialement prévu en janvier, a été reporté. Il est accusé de « provocation à un acte de terrorisme » pour des messages publiés puis supprimés sur TikTok, comme le rapporte Libération.
Les enjeux de la régulation des réseaux sociaux
Ces affaires soulèvent des questions importantes sur la régulation des contenus en ligne et la responsabilité des influenceurs. Elles interviennent dans un contexte où la France appelle l’Union Européenne à adopter une position ferme sur les commentaires politiques des propriétaires de plateformes, comme Elon Musk pour Twitter, selon un article d’Actualité Canada.
La convocation de Sofia Benlemmane devant la justice en mars prochain sera donc suivie de près, tant pour ses implications individuelles que pour son impact potentiel sur la façon dont les influenceurs et les plateformes de médias sociaux sont régulés en France et en Europe.